Journée mondiale d'action pour le climat

31/10/2021 21:14

Un constat alarmant concernant le réchauffement climatique

 

Chaque année bat un record de hausse de la température mondiale. Chaque année, les catastrophes climatiques se multiplient partout dans le monde. L'été 2021 en est la triste confirmation : incendies, inondations, ouragans, sécheresses, canicules... Les plus pauvres en subissent toujours plus dramatiquement les conséquences, en particulier dans les pays du Sud.

Le dernier rapport scientifique du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) dresse un état des lieux très alarmant de la situation climatique dans la première partie de son 6e rapport d'évaluation (août 2021).

 

Les Etats ne prennent pas les mesures urgentes et indispensables

 

Avec l'accord de Paris (2015), les Etats ne s’étaient mis d’accord que sur des mesures incitatives (mais non contraignantes). On l’a vu avec le gouvernement français et la « loi climat et résilience », qui n’a pas tenu compte des conclusions de la Convention citoyenne pour le climat, qu’il avait pourtant mis en place. Or il faut absolument, si nous ne voulons pas aller vers un avenir catastrophique pour nos enfants et petits-enfants, maintenir la hausse des températures en dessous de la barre des 2°C, voire 1,5°C.

Les gouvernements des pays les plus riches participent ainsi à un véritable crime climatique.

 

Les multinationales essaient de « verdir » leur image

 

Alors même que les multinationales des industries extractives (charbon, pétrole) sont les principales responsables du réchauffement climatique, elles dissimulent leurs réelles intentions. Comme Total par exemple, qui veut devenir « un acteur majeur de la transition énergétique » selon son PDG, mais qui a toujours des projets d’extraction de pétrole et de gaz (en Ouganda, Antarctique, en Mozambique…). Et les Etats soutiennent ces grandes multinationales, le développement de fausses solutions, le « greenwashing » et la fuite technologique, qui, loin de résoudre la crise climatique, empêchent toute transition réelle.

 

C’est au mouvement citoyen de se mobiliser

 

Face à cette inaction climatique, qui devient un véritable crime contre le vivant, c'est aux mouvements populaires, ceux qui défendent les communautés impactées, les peuples autochtones, celles et ceux qui défendent le vivant, aux salarié·e·s et à toutes les personnes convaincu·e·s qu'il faut changer de modèle de production et de consommation de prendre la relève.

Partout dans le monde, la mobilisation citoyenne s'organise : défense des terres et des droits, blocage de projets polluants, actions dans les tribunaux, grèves pour le climat, etc. Elle porte des alternatives et remporte des victoires qui permettent d'enrayer cette machine infernale et de construire ainsi un futur désirable.

 

Mobilisons-nous pour la justice climatique,

pour les droits des peuples, pour un autre futur.